Tournage de « Elles pêchent » - Mission Maskinongé cheap michael kors bagsray ban outletdiscount pradacheap michael korsdiscount ray ban sunglassescheap louis vuitton handbags>
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C’était samedi dernier qu’avait lieu le tournage de l’épisode de la saison 2 de l’émission « Elles pêchent » au maskinongé avec mon amie Sophie et moi.

Je ressentais beaucoup de pression à l’approche de cet événement. Je pensais à la quantité de commentaires moqueurs de mes amis et autres pêcheurs dont j’aurais fait l’objet s’il fallait que je fasse un voyage blanc. Mais j’avais mon plan de match et je me disais que si j’étais persévérant que ça allait finir par payer.

Il faut composer avec les contraintes du gars des vues.

Il faut composer avec les contraintes du gars des vues.

Mais mon plan de match n’avait pas pris en compte toute les contraintes de tournage. Le tournage de l’émission « Elles pêchent » en est un de très bonne qualité. On ne parle pas ici d’une caméra Go-Pro sur un « stand » dans le bateau qui roule en continue. Non, l’équipe de tournage prend beaucoup plus de place qu’une Go-Pro. Il y a le réalisateur, le cameraman, le preneur de son, et le coordonnateur. Ajouter à ça les deux sympathiques animatrices, l’ami Yan qui a fourni généreusement le 2e bateau et ceux qu’on appelle les intervenants, soit Sophie et moi. Ça fait 9 personnes à loger dans deux bateaux. D’abord l’émission a un certain format et il faut fournir du contenu. Il y a donc de bons moments passés sur l’eau où on tourne des petites entrevues. Il faut compter aussi du temps pour que l’équipe technique prépare et connecte l’équipement, nous installe des microphones, etc. En étant si nombreux dans deux bateaux, les déplacements se font plus lentement. Donc tout ça mis ensemble a fait en sorte que j’ai fait mon premier lancer à 9h15 le matin alors que le début de l’excursion était prévu pour 7h00.

Nous avons donc pêché de 9h15 à 11h30 l’avant-midi. Le tout entre-coupé d’entrevues, de plans d’écoute, et d’autres prises où on ne pêche pas vraiment intensément. Du moins pas assez intensément pour un gars qui ne veut pas « skunké » du tout. Dès notre premier passage sur la première structure j’ai eu un maskinongé qui a suivi mon leurre au bateau et qui a fait un tour et demi sur ma figure en 8 avant de repartir. J’étais un peu encouragé, mais c’est vraiment tout ce qu’on a vu dans l’avant-midi. On devait sortir vers midi, les conditions de travail de l’équipe technique nous l’obligeaient.

De retour à la descente on a tourné la séquence recette de l’émission. Je dois mentionner ici que j’ai l’air de me plaindre pas mal des contraintes de tournage sur la pêche, mais sachez que le temps passé à filmer du contenu instructif a été utilisé à bon escient. J’ai vraiment vendu ma salade comme quoi le maskinongé est un poisson trophée qu’on doit remettre à l’eau. J’ai parlé des différences entre un brochet et un maskinongé. J’ai parlé aussi de ce qu’on fait à Muskies Canada, des efforts du chapitre de Québec pour changer la réglementation dans leur région, etc. J’ai parlé de leurres aussi en montrant quelques spécimens fabriqués par YG Lures et One Shot Tackle. Je ne crois pas que tout le contenu que j’ai fourni sera au complet après le montage, mais j’ai vraiment couvert tous les points que je croyais importants de mentionner.

Après le tournage de la capsule recette on est retourné chez nous pour la pause. Les animatrices et l’équipe technique sont venus nous rejoindre. Même que Laurent le cameraman a piqué une tête dans ma piscine et Pascal le réalisateur a fait la sieste dans le hamac!

Je n’étais pas seul dans cette aventure. Loin de là! Mon amie Sophie était de la partie. Elle est descendu de Rouyn la veille (7 heures de route) pour participer au tournage! Le titre de l’émission c’est « Elles pêchent » alors la participation de Sophie était plus que pertinente. Et même si l’émission n’avait pas eu pour thème la participation de femmes à la pêche, sa présence aurait été tout aussi pertinente car Sophie est une très bonne partenaire de pêche. Elle n’a pas lâché de la journée. D’ailleurs Sophie aurait préféré ne pas faire de pause d’après-midi et continuer à pêcher!

Vers 16h00 il y a eu une petite séance de photo de moi dans mon bateau pour un article dans la revue Princecraft et l’entrevue avec les animatrices pour le même article. On devait reprendre la pêche vers 16h30. Rectification, on reprenait le tournage à 16h30. On a tourné des capsules d’histoire de pêche avant. J’avais vraiment hâte qu’on retourne pêcher. Le ciel c’était ennuagé durant l’après-midi et c’était de bonne augure. Nous avons mis le cap sur un premier secteur pas très loin pour sauver du temps puisque notre mobilité était limitée. À notre deuxième passe sur la structure j’ai une attaque. J’ai vu le côté du maskinongé et senti à peine une petite résistance dans la ligne. Dommage car ça m’a semblé être un beau maskinongé. Environ 2 minutes plus tard, Yan, qui joignait l’utile à l’agréable en pêchant de son coté, s’écrit fish on! Il a tenu le poisson quelques secondes avant qu’il se décroche. Il a vu la bedaine et m’a assuré que s’en était un beau. Deux lancers plus tard, encore une attaque sur la ligne de Yan, mais encore manqué. On a continué de faire des lancers dans le secteur pour quelques minutes puis j’ai décidé d’aller essayer un autre secteur, mais on allait revenir plus tard. Le temps de se faire oublier.

Sophie nous a permis de finalement casser la glace avec un maskinongé de 30". Les sourires étaient beaucoup plus facile ensuite!

Sophie nous a permis de finalement casser la glace avec un maskinongé de 30″. Les sourires étaient beaucoup plus facile ensuite!

Aussitôt rendu, Sophie n’a le temps que de faire 3 ou 4 lancers qu’elle s’écrit Fish! Fish! Fish! C’est pas un monstre, mais toute l’équipe est bien contente et moi j’ai beaucoup moins de pression tout d’un coup. Sophie a fait ça comme une pro. Il va y avoir de belle images de remise à l’eau et Sophie explique de brillante façon comment bien faire les choses.

On continu de ratisser le secteur au lancer. La luminosité baisse doucement et je décide de faire un changement de leurre. Pendant que je change mon leurre, Suzanne, la co-animatrice, a une attaque mais le maskinongé se décroche. À mon deuxième lancer avec mon nouveau leurre, Fish on! Le maskinongé a attaqué le leurre loin du bateau alors l’équipe de tournage a eu le temps de s’approcher de nous et de prendre de bonnes images du combat et du travail d’épuisette de Sophie. Ce n’est encore une fois pas un monstre, mais quand même, on a des images de maskinongé! Mon sourire en dit long!

Un petit 35" qui a permis de tourner de belles images!

Un petit 35″ qui a permis de tourner de belles images!

Avec environ 30 minutes de pêche, on s’en retourne au premier secteur pour tenter de prendre le maskinongé qui s’était manifesté 3 fois un peu plus tôt. Le réalisateur avertit les animatrices que si on attrape un autre maskinongé qu’il faudrait en profiter pour faire une conclusion de l’émission. Fish on! J’ai un petit maskinongé d’environ 26 pouces au bout de la ligne pour faire la conclusion de l’émission! J’ai hâte de voir les images et ma face en grimace quand le petit fringuant me glisse des mains pour retomber à l’eau. Il nous reste encore 10 minutes de pêche. À la toute fin, une grosse attaque sur le leurre de Sophie. Elle le tient quelques secondes et malheureusement, il se décroche encore. Pas de chance. Ça semblait être une belle pièce.

J’aurais vraiment aimé montrer de plus grosses bêtes que ça, mais somme toute, je suis bien content de l’expérience. Je crois que ce sera une émission vraiment intéressante au niveau du contenu autant technique qu’éducatif et on va quand même y voir quelques poissons!

Je n’ai pas parlé beaucoup des animatrices. Louise et Suzanne sont super gentilles et je peux vous dire qu’elles ne jouent pas devant la caméra. Elles sont elles mêmes en tout temps. Elles sont patientes, persévérantes, drôles et très gentilles. Que la caméra tourne ou non.

Merci infiniment à mon ami Yan qui a pris sa journée et son bateau pour accueillir l’équipe de tournage. Sans lui l’équipe aurait loué une chaloupe munie d’un 9.9 HP. La mobilité aurait été vraiment un problème sans Yan. Merci!

Merci à toute l’équipe et un merci tout spécial à mon amie Sophie qui s’est donné la peine de faire tout ce chemin pour participer à l’aventure. Sans elle, l’émission n’aurait vraiment pas été la même.

Merci aussi à ma blonde Isabelle pour avoir enduré le paquet de nerfs que j’étais à l’approche de cette journée! 🙂

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