J’étais en vacances au cours des deux dernières semaines. Bien que j’ai consacré beaucoup de temps à des activités familiales, j’ai tout de même réservé du temps pour la pêche. D’abords le jeudi avant de débuter mes vacances, j’ai fait une sortie après le travail avec Louis-Philippe. J’ai manqué un beau maskinongé (ou plutôt un beau maskinongé a manqué mon leurre) sur mon premier lancer de la soirée.
Un peu plus tard je suis parvenu à capturer un 37,5″ qui ne voulait pas collaborer pour la photo…
Vacances pour Papa
Après un voyage à Toronto j’avais 3 jours de pêche avant les vacances plus familiales. Lundi Jimmy et sa conjointe Mélanie s’en venaient chez nous pour 2 jours de pêche. La première journée était parfaite côté conditions météo. Nous avons pêché de 14h à 20h. Après environ 60 minutes j’ai perdu, à 5 minutes d’intervalle, ce qui aurait été les deux plus grosses prises de la journée. Attaque, ferrage, combat, décrochage… C’est frustrant… J’en ai manqué un autre plus petit par la suite par ma faute. J’ai finalement pu mettre la main sur un maskinongé vers 17h30. Ou plutôt j’ai mis ma main dans un maskinongé… Comme je le depose sur la planche de mesurage, il se débat la gueule ouverte et mon pouce se retrouve dans sa gueule. La plus grosse dent du coin de la bouche se plante bien au fond de l’articulation du pouce. Je suis encore en réhabilitation de cette blessure. Hier au tournoi de poker de Muskies Canada j’avais encore de la douleur en brassant les cartes…
Plus tard, Jimmy est parvenu à prendre un 32″ sur un leurre de sa fabrication. Mais sinon, sur les 4 pêcheurs dans le bateau (Jimmy, Mélanie, Isabelle et moi) C’est moi qui a vu le plus d’action.
Nous avons dû parfois nous déplacer rapidement pour éviter des cellules orageuses très localisées ce qui nous a coûté du temps de pêche sur de bons secteurs.
Le lendemain les conditions météo étaient beaucoup moins idéales. C’était très venteux. Trop venteux. Skunk.
Sortie de pêche avec Mathieu
Le mercredi l’ami Mathieu m’a invité à bord de son bateau pour une avant-midi de pêche. Mathieu avait capturé un 49″ à bord de mon bateau il y a 2 ans. Mathieu s’est fait »bumper » son leurre deux fois par un beau maskinongé lors des premiers passages sur son « magic spot ». Quand nous y sommes retourné peu de temps après, j’ai fait un changement de leurre qui s’est avéré judicieux. Le maskinongé a bondi hors de l’eau et je ne voyais que le « leader » sortir de sa bouche. Le leurre (9″) en entier était au fond de sa gueule! Un maskinongé que j’évalue à 44″ bien que la mesure imprécise que nous avons prise indiquait 46″. Mathieu était bien content pour moi et moi aussi! Je n’ai pas fait de prélèvement de nageoire caudale sur ce poisson parce que ça avait déjà été fait. Ce maskinongé avait donc déjà été capturé et remis à l’eau par un pêcheur qui avait aussi un permis spécial du MFFPQ.
Peu de temps après, Mathieu a pris un plus petit maskinongé évalué à 35″ environ. On a quand même eu de l’action dans le restant de l’avant-midi. Par deux fois Mathieu a fait venir au bateau un maskinongé d’environ 48″, mais chaque fois il n’a pas osé se commettre. C’était une belle sortie de pêche en bonne compagnie avec le sympathique Mathieu qui s’est terminé chez lui devant une bière et en dégustant des saucisses d’ours.
Séjour au lac Frontière
Mes vacances se sont ensuite poursuivies à Lac Frontière avec la famille et mon bateau fait parti de la famille. Je n’ai pas passé beaucoup de temps à la pêche. Juste quelques heures ici et là pour m’amuser. J’ai vu plusieurs maskinongés réagir à mes leurres ou à ma présence, mais peu se sont compromis. J’en ai pris un en faisant des lancers sur le quai et deux autres à la traîne avec mon père au coucher du soleil.
La technique de « short line trolling » fonctionne aussi sur le lac Frontière. La seule différence est que j’utilise des leurres un peu plus petits. L’abondance de végétation dans le lac à ce stade ci de la saison rends la pêche au lancer difficile si on ne pêche pas avec un « spinnerbait » et encore là, c’est pas souvent qu’on arrive à faire un lancer propre. À la traîne, ma vitesse était autour de 4.5 mph, c’est pas mal plus vite que ce que les pêcheurs locaux font habituellement.
J’ai passé de belles vacances en famille. On a fait toute sortes d’activités (autres que la pêche). Maintenant je vais essayer de reprendre le pouls de mon plan d’eau. Il semble que l’avancement de la saison et la canicule ont fait en sorte de changer les choses pas mal. Je vais devoir trouver où les maskinongés sont et qu’est-ce qu’il faut pour les tromper. C’est un éternel recommencement.