Toujours faire ce qu’on a l’habitude de faire, donne toujours les même résultats qu’on est habitué d’avoir… - Mission Maskinongé cheap michael kors bagsray ban outletdiscount pradacheap michael korsdiscount ray ban sunglassescheap louis vuitton handbags>
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J’ai terminé la lecture de « Muskies on the shield » de Dick Pearson. Ça m’en a pris du temps vous direz? C’est que j’ai été pas mal occupé dernièrement et surtout je prenais mon temps pour « déguster » cet ouvrage.

Dans la dernière partie du livre Dick Pearson explique en détail comment trouver le poissons et les techniques qu’il utilise pour le « Lake of The Woods ». Mais tout ça s’applique, à peu de choses près, aussi sur nos plans d’eau.

Le chapitre débute par une citation que je vais m’efforcer de me rappeler constamment cette saison.

Always doing what you always did means you will always get what you always got.

La saison dernière j’ai connu un certain succès vers la fin, mais durant l’été j’en ai arraché. Pourtant à l’automne je n’ai pas vraiment changé ma technique. C’est parce que toute l’année j’ai péché comme on doit le faire à l’automne et donc rendu à l’automne j’ai commencé à prendre des poissons. Je ne peux pas m’attendre à répéter le succès de novembre dernier à l’ouverture en juin prochain, si je continue de pêcher à la traine dans les mêmes secteurs, aux mêmes profondeurs, etc. Si je fais toujours ce que je suis habitué de faire, je récolterai ce que j’ai toujours récolté. C’est-à-dire pas grand chose.

C’est pourquoi j’ai prévu un sérieux changement d’approche pour la saison estivale. Je veux faire beaucoup plus de pêche au lancer c’est pourquoi je me suis procuré un moteur électrique avec contrôle aux pieds que je vais installer sur la proue de mon embarcation (ce weekend j’espère). De plus mes nombreuses lectures et rencontres m’ont permis d’avoir de meilleures connaissances comme savoir où trouver le poisson selon la saison et des techniques de traines plus efficaces.

Mais revenons à la conclusion de « Muskies on the shield ». Dans le dernier chapitre aborde les techniques selon la saison. Un peu comme je l’ai fait dans le billet Le calendrier du maskinongé. Mais Pearson lui ne parle pas de température de l’eau. Il faut se rappeler que les périodes de la saison qu’il établi sont valable pour le Lake of The Woods et donc que tout ça peut varier en temps ici. Je préfère me fier à la température de l’eau qu’au calendrier grégorien.

Début de la saison à début juillet

Pearson parle beaucoup de la période de pêche du printemps que nous ne vivons pas longtemps ici. Nous aurons les conditions de fraie et de fin de fraie au début de notre saison.

Comme je l’ai déjà mentionné, en début de saison il faut rechercher les baies herbeuses qui sont orientées sud-ouest autant que possible car c’est là que les maskinongés vont frayer. Pearson dit que souvent ces baies sont très vastes (vrai) et qu’il faut alors se concentrer sur la section la plus propice à abriter des maskinongé. Le « spot on a spot »! Il peut s’agir d’une touffe d’herbe plus dense, une roche, un tronc d’arbre submergé, un pointe ou un courbe interne de la section herbeuse, etc.

Pearson utilise beaucoup les spinnerbaits en début de saison qu’il ramène assez rapidement au dessus des herbes. Si les maskinongés font la moue, il laissera alors descendre le leurre au milieu des trouées pour le ramener en le faisant passer directement dans les herbes. Un peu comme un pêcheur d’achigan. Pour cette technique il recommande de faire des lancers courts et précis. Les leurres de type « glidders » sont également recommandés autour des herbiers.

Si rien ne fait, l’option de la pêche à la traîne aux abords du site de fraie peut s’avérer efficace. Il faut suivre la route migratrice en passant par les structures qui sont en chemin entre le site de fraie et les habitats estivaux. Pour la traine Pearson recommande des gros Jakes et Believers mais il ne faut pas les faire gratter le fond comme en fin de saison.

Début d’été: début juillet à début août

Après la fraie les maskinongé commenceront a migrer vers leurs habitats estivaux. Pearson précise que cette migration est un processus assez long et non un événement soudain. Après la fraie, il sera donc de mise de pêcher des structures que se trouvent sur la route migratrice. Les maskinongés y séjourneront quelques temps lors de leur déplacement. Encore une fois il faut rechercher le potamot, une structure rocheuse non loin du site de fraie.

À partir de ce moment, il faut commencer à tenir compte du vent. On doit s’attarder davantage aux structures propices battues par le vent depuis deux jours si on veut maximiser nos chances de trouver les maskinongés. Selon Pearson plus l’eau est claire, plus le vent a une importance.

Une fois la migration terminée (mi juillet selon Pearson mais peut-être plus tôt ici), il faut délaisser les sites de fraies. Les herbiers faisant parti d’une autre structure (batture, récif) sont les nouveaux objectifs. Il faut alors accélérer la présentation. C’est le moment de « bruler » des bucktails au dessus des structures.

Pearson dit que même dans cette période très productive de la saison qu’il y a quand même des journée où rien ne fait. Si c’est le cas, Pearson recommande de revenir aux spinnerbaits profondément dans les herbiers (grinding). Avec des « jerkbaits » il faudra varier la vitesse de récupération, la couleur et la taille des leurres jusqu’à ce que l’on trouve la bonne combinaison.

Durant cette période Pearson utilise beaucoup des « crankbaits » au lancer comme des Believers, DepthRaiders. Des « crankbaits » plus petit ramenés rapidement et de manière erratique sont également une excellente option.

Du début de l’été jusqu’au milieu de l’été, Pearson dit c’est le temps d’utiliser les leurres de surfaces. J’ai été surpris de lire que les leurres de surfaces sont très efficaces dans des conditions venteuses et dans les vagues. Pearson sélectionne un leurre de surface par sa capacité d’accrocher le poisson. Les leurres de type « walk the dog » provoquent des attaques mais il arrive souvent de manquer les ferrages avec ce type de leurre.

Durant cette période la pêche à la traine rapide au dessus des structures avec des leurres très près de l’embarcation fait fureur. Pearson en parle en bref en disant que c’est un peu nouveau pour lui. C’est une technique éprouvée que je compte bien mettre en pratique cette été.

Fin de l’été – début de l’automne (mi-août à mi-septembre)

Selon Pearson durant cette période les maskinongé commence à s’éloigner des structures qu’ils habitent habituellement. Par exemple, plutôt que d’être posté directement sur le haut-fond, les maskinongé auront tendance à se tenir plus en retrait de la structure. Pearson commence son approche à environ deux longueurs de lancer des abords de la structure en utilisant régulièrement les bucktails qu’il utilisait en début de saison. Si il pense qu’il faut aller plus creux il utilisera des DepthRaider et autre « crankbaits » du genre.

Pearson mentionne que durant cette période les joncs peuvent être une structure productive durant quelques jours. Mais c’est surtout les vents et les courants de fond qui prennent de l’importance. Il mentionne également que la pêche de nuit peut devenir très intéressante durant cette période.

Pearson parle d’un phénomène qu’il appelle « la flotte ».  Il est prouvé qu’un certain nombre de maskinongés reste presque tout l’été en eau profonde. Ces spécimens sont souvent de grande taille. Or, en septembre à l’approche d’un orage ou d’une averse, il arrive que ces poisson entre aux abords des structures adjacentes au plan d’eau principal. Pearson les appels « the fleet » (la flotte). Il dit pouvoir parcours jusqu’à 20 miles (c’est grand ‘Lake of the woods »…) pour se rendre à certain secteurs susceptibles d’accueillir « la flotte ».

Fin de l’automne (mi-septembre au gel)

Pearson revient sur les maskinongés qui font partie de « la flotte » qui vont systématiquement se rapproché des sites de fraies, mais pour le reste Pearson ne nous apprend rien de nouveau sur la pêche d’automne. Il en parle très peu parce qu’il la pratique très peu. L’automne venue, Pearson troque sa canne à pêche pour une carabine.

 

 

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2 Responses to Toujours faire ce qu’on a l’habitude de faire, donne toujours les même résultats qu’on est habitué d’avoir…

  1. Yvon Grisé dit :

    Salut Pierre

    Très bon articles. Je ne parle pas l’anglais alors je trouve ça super intéressant que tu nous fasse les résumé comme ça

    Merci

    Yvon

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