Pour rester sain d’esprit… - Mission Maskinongé cheap michael kors bagsray ban outletdiscount pradacheap michael korsdiscount ray ban sunglassescheap louis vuitton handbags>
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L’hiver est encore très rude cette année. Très rude, très froid et surtout très long. Trop long pour le passionné de pêche que je suis. Pour moi la pêche sur la glace c’est bien le fun, mais ça reste à mes yeux une toute autre activité. Comme je lai déjà dit, c’est un peu comme le mini putt pour un joueur de golf. Alors quoi faire durant cette saison morte pour rester sain d’esprit tout en préparant la prochaine saison de pêche? Voici donc quelques suggestions d’activités à faire pour occuper vos dimanches matins dans le confort de votre pyjama.

Embobiner les moulinets

La ligne à pêche n’est pas éternelle. Même du fil tressé de 80lbs ou 100lbs s’affaiblit avec l’abrasion, le soleil, etc. Ce n’est pas après avoir perdu un beau poisson et son leurre préféré la fin de semaine de l’ouverture qu’il faut se décider à le changer.

On m’a déjà conseillé de changer le fil aux deux ans. La deuxième année il est bon d’inverser le fil dans le moulinet. C’est à dire que le bout de la ligne auquel on attachait le « leader » et le leurre s’en va dans le fond du moulinet et le bout qui était protégé des intempéries au fond du moulinet deviendra celui qui sera maintenant entre nous et le poisson. De cette façon on prolonge la durée de vie de la ligne qui est plutôt dispendieuse.

Mon Tranx sur la station d'embobinage.

Mon Tranx sur la station d’embobinage.

Pour inverser le fil il y a deux façon de faire. Si on a un 2e moulinet vide, on y attache le fil de l’autre moulinet qui contient le fil à inverser et il ne reste qu’à mouliner. Il faut par contre s’assurer que le 2e moulinet a la même capacité de ligne (ou plus petite) que le premier pour être certain d’avoir la bonne quantité de ligne. C’est la façon la plus simple et la plus rapide. L’autre façon c’est de sortir tout le fil avant de le rembobiner inversé sur le même moulinet. Mais là faut faire bien attention d’éviter de tout mélanger la ligne. Mieux vaut l’étendre en longueur dehors ou en faisant des allers-retours dans la maison. Si vous avez un chien, il faut redoubler de prudence…

Je me suis procurer une station d’embobinage (« spooling station ») pour embobiner la ligne neuve. C’est très utile. Les bricoleurs pourront s’en fabriquer des mieux que ça, mais pour ce que j’ai à faire et pour le prix ça fait l’affaire amplement.

Fabriquer des leurres

Comme le montage de mouche de pêche, fabriquer des leurres est très valorisant. Surtout si notre leurre s’avère efficace. C’est une activité qui demande de la patience, de la minutie, des essais et erreurs et si on veut un beau résultat ça peut demander un investissement de base substantiel. J’ai bien aimé en faire il y a deux ans. Maintenant j’ai moins la patience et le temps pour ça. Mais je dit pas que je ne m’y remettrai pas bientôt.

Classer et ranger ses leurres

Les quelques leurres qui trainaient dans mon bateau à la fin de la saison...

Les quelques leurres qui trainaient dans mon bateau à la fin de la saison…

J’ai pas moins de 140 leurres à maskinongés répartis dans 2 gros coffres et 4 coffrets. À mesure que la saison progresse, les leurres sortent des coffres mais y retournent rarement. Au moment d’hiverner le bateau je prends ce gros méli-mélo de leurres et je « garoche » ça dans un bac pour les démêler plus tard. Quand les blues de l’hiver me prennent comme en ce moment, c’est le temps alors de les démêler, revoir mon système de classement et rangement et d’aiguiser des hameçons. Mieux vaut aiguiser les hameçons l’hiver qu’une fois dans le bateau à la pêche. Pendant que je joue de la lime, je ne pêche pas…

Faire le ménage du GPS

Chaque hiver je transfert tout mes waypoints et traces de mon sonar/gps vers une carte SD pour ensuite les éditer dans un logiciel comme MapSource. Là je fais du ménage dans mes données. Je garde les traces qui m’intéressent. Je les modifie pour enlever les sections inutiles. Je renomme les traces et les waypoints avec des noms significatifs. Je classe ensuite les waypoints et traces par secteurs ou espèces dans des fichiers différents et je remets le tout sur ma carte SD. Ainsi au printemps, lorsque je pêche le brochet, je charge dans mon gps que mes waypoints et traces pour le brochet. Je fais la même chose pour le doré et le maskinongé. Pour le maskinongé, puisque j’ai beaucoup plus de données et que mon GPS a un espace limité de stockage, je sépare le tout en plan d’eau. J’ai un fichier pour le lac Saint-Louis, un pour le Deux Montagnes, etc. J’ai un fichier pour le doré de la baie de Quinte aussi. Ainsi quand je retourne à Quinte l’année suivante, je charge et j’affiche ma trace de chaque année d’une couleur différente. Je vais éventuellement faire un autre billet qui explique mieux la manipulation des données GPS.

Se documenter

Si on veut améliorer sa pêche, il faut profiter de la saison morte pour lire ou visionner des émissions sur le sujet. Je l’ai beaucoup fait il y a quelques années. Maintenant je suis moins avide d’information, mais je lis toujours le magazine Musky Hunter et j’écoute religieusement l’émission aussi.

Visualiser

Ma dernière suggestion est de visualiser. Rêver en fait. Quand je tarde à m’endormir le soir je me fais des plans de match dans ma tête. Je pense à tel ou tel « spot » qui me semble avoir bien du potentiel mais que je n’ai que très peu pêché. Je pense à comment je vais l’aborder où quand je vais l’essayer, etc. Parfois dans le jour je regarde les cartes bathymétrique pour essayer de trouver quelque chose qui m’aurais échappé. Il y a encore une tonne de choses qui m’échappent sur la pêche au maskinongé, alors j’essaye de les trouver…

Devenir membre de Muskies Canada

Chapitre de Montréal de Muskies CanadaAssister à un meeting de Muskies Canada est probablement la meilleure chose pour rester sain d’esprit durant l’hiver pour le passionné que je suis. C’est un peu comme les A.A. pour les craqués mentaux de la pêche. Parler de pêche avec d’autres atteint de la même maladie que moi fait un grand bien au moral. Au chapitre de Montréal nous avons un agenda de meetings bien chargée cette année et tous sont très intéressants. Je vous invite à vous joindre à nous lors de notre meeting le 4 mars prochain. Venez rencontrer Maxime Gilbert et Dominic Papineau, tous deux prostaff pour Okuma, Live Target et bien d’autres produits. On est bien accueillants!

Alors voilà, j’aurais pu aussi ajouter : « écrire un billet du blog » comme suggestion de choses à faire pour rester sain d’esprit durant l’hiver. Ça commence à me démanger sérieusement. Si cet hiver peut finir…

Portez les couleurs de Mission Maskinongé!

PageLines- TshirtNoir.jpgProcurez vous un T-Shirt et/ou une casquette Mission Maskinongé et portez-les sur vos photos de pêche au maskinongé. Faites les moi parvenir et si la photo respecte le poisson, je l’afficherai sur le site dans une section spéciale.

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