Passer du temps sur l’eau - Mission Maskinongé cheap michael kors bagsray ban outletdiscount pradacheap michael korsdiscount ray ban sunglassescheap louis vuitton handbags>
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Depuis le début de la saison de pêche au maskinongé j’ai seulement 10 heures de pêche consacrées à ma quête. Nous en sommes au 26e jour de la saison. Si j’exclus la possibilité de pêcher le maskinongé la nuit, il est possible de pêcher le maskinongé environ 16 heures par jour pour les longs jours que nous avons à ce stade ci de la saison. Ce qui fait que jusqu’à maintenant il y a eu au moins 416 heures de pêche possibles depuis le début de la saison. Je n’ai donc pêché que 2.4% du temps disponible depuis le début de la saison.

Jusqu’à maintenant je n’ai même pas passé proche d’attraper un maskinongé. Ma résolution est de faire tout ce que je peux pour attraper un gros maskinongé et force est de constater que je ne fais pas ce qu’il faut en ce moment. Je dois trouver une autre approche.

La semaine, je joue à la balle molle les mercredis et jeudis soirs. De plus, je suis l’entraineur d’une équipe de baseball mineur (midget). Nous jouons au moins 2 fois par semaine. Ce qui fait que pour la pêche les soirs de semaines, les occasions sont rares.

Pointe-du-Moulin, Lac Saint-Louis

Pointe-du-Moulin, Lac Saint-Louis

Les fins de semaines c’est un peu plus facile. C’est souvent là que mon ami et partenaire de pêche m’accompagne. Lui son truc c’est le doré. La pêche au maskinongé il voit ça un peu comme Don Quichotte qui se bat contre des moulins à vent. Parlant de moulin à vent, c’est peut-être pour les pêcheurs de maskinongé que le moulin-à-vent de la Pointe-du-Moulin est toujours debout là à les narguer. Pour leur rappeler qu’ils se battent contre des moulins-à-vent?

Ma disponibilité les fins de semaine est également limitée par le fait que j’ai deux jeunes enfants. Une fille de 4 ans et un garçon de 7 ans.

Tout ça pour dire que j’ai pas beaucoup de temps à consacrer à la pêche du maskinongé. C’est le constat que j’ai fait ces derniers jours. Je n’ai pas l’intention d’abdiquer. J’ai plutôt l’intention de changer mon approche.

J’ai repensé à ce qui m’a motivé au départ de prendre cette résolution. C’est le livre de Bill Gardner « Time on the water (A man’s quest for the ultimate musky) ». Le titre dit tout. Passé du temps sur l’eau. Il faut que je passe plus temps su l’eau.

Le week end dernier j’avais quelque chose le samedi et dimanche matin à 8h00. Si j’allais pêché je devais être revenu a temps pour 8h00. Le levé du soleil se faisait vers 5h10. Supposons que j’étais arriver sur mon secteur de pêche vers 5h00. J’aurais eu au moins 2h30 de pêche. Je me disais que ça ne valait pas la peine. Que c’était trop peu. Qu’il valait mieux partir pour l’avant-midi au complet au moins. Je me disais aussi que tout seul je n’ai qu’une ligne à l’eau et que ça diminue les chances de moitié par rapport à pêcher avec un partenaire.

Puis ce matin j’ai repensé à ça. Plutôt de faire de longues sorties de 6 à 8 heures que j’arrive difficilement à placer dans mon agenda trop chargée, pourquoi ne ferais-je pas de courtes sorties régulièrement? Pêcher 2 à 2.5 heures à l’aube dans un secteur propice chaque matin me semble une stratégie qui risque de rapporter plus que les sorties sporadiques que je fais actuellement. Un peu comme les golfeurs qui vont jouer un 9 trous avant d’aller travailler! Et si je suis tout seul, tant pi. Une ligne à l’eau c’est tout de même mieux que pas de ligne à l’eau.

Autre point qui me fait pencher vers cette approche: mon père pêche presque tout les soirs au lac Frontière. Parfois il ne se passe rien pendant 3-4 jours puis un soir il en attrape deux beaux en moins de deux heures. Il faut être sur l’eau quand ça mord, pas quand ça nous convient.

Ce matin le soleil se levait à 5h17 chez nous. La prochaine pleine lune est prévue pour le 26 juillet. Le 26 juillet le soleil se lèvera à 5h31. C’est donc le moment où jamais de m’y mettre. Plus j’attends moins j’aurai du temps pour pêcher car le soleil se lève de plus en plus tard.

Donc le plan est de me levé très tôt avant que le soleil se lève. Descendre mon bateau à l’eau vers 5h00. Me rendre à mon secteur de pêche. Pêcher intensément jusqu’à 7h30 environ. Ensuite je reviens porter le bateau chez moi et j’ai le temps de me rendre attraper le train de 8h17 ou de me rendre au travail en voiture. Pendant les vacances de la construction, la circulation est moins dramatique. Je veux faire ça d’ici au 26 juillet, jour de la pleine lune. Après je vais prendre une pause de quelques jours pour recommencer tant que j’aurais pas atteint mon objectif.

Il me reste à régler les détails comme quand vais-je prendre une douche? Avant la pêche ou après? Vais je revenir me changer avant le travail? Je dois aussi me procurer un bon imperméable.

Voilà pour la suite de ma mission. Je vais essayer de faire un petit résumé quotidien de mes sorties de pêche matinales et surtout je vais essayer de me coucher plus tôt à partir de maintenant.

Alors je commence demain matin? Mmmm. Je crois bien que oui. Comme Bill Gardner l’a dit:

It’s all about spending time on the water.

One Response to Passer du temps sur l’eau

  1. Francois.Du.Nord dit :

    Je suis d’accord avec Bill. Malheureusement il a lieu au sujet du temps passé sur l’eau. Certains deviennent chanceux, mais les la plupart doivent gagner leurs grands poissons.

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